Projet Génésis

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#1 12-08-2006 14:26:19

gurvan
Ancien Membre

Gurvan

Gurvan : 41 ans  ,idf,

Une nouvelle et dure naissance.
Une reprise progressive de la conscience.
Un ronronnement familier, des éclairs lumineux, la sensation de retrouver son poids, son équilibre, de remuer les doigts, les bras, les jambes.
Le malaise habituel causé par l’émergence de l’hyperespace se dissipait.
Gurvan se redressa.
C’était un solide gaillard de quarante et un ans, à la silhouette athlétique, la peau burinée par des voyages répéter sur de nombreuses planètes ensoleillées.
Sans surprise, la voix charmante de son ordinateur Clara, lui souhaitant un bon retour par mis les vivants.

-    Commandant Gurvan, mes senseurs indique une tension légèrement faible mais correcte.
-    La trajectoire a-t-elle été correcte ?

Il ne pouvait en être autrement mais la question faisait parti du rituel au réveil de tout bon astronaute.
-    Nous avons émergé dans le système 2 :20.
Sur l’écran de visibilité extérieur apparaissait un grand soleil jaune.
Le système planétaire approchait à vitesse standard.
La voix de Clara me sortit de ma rêverie.

-    Commandant, buvez un verre de boisson revitalisante, ensuite vous pourrez boire un doigt de clikx.
Je souscrivis à ce programme. Cinq minutes plus tard, je prenais place sur le siège du pilote.
-    Etes vous en forme ?
-    En grand forme ! ce voyage dans le sub-espace fut des plus reposant.

Un éclat de rire s’échappa de ma gorge.
-    Cesse de t’inquiéter pour ma santé, tout va très bien.
-    La planète Eclipsios et en vue commandant, je prépare l’atterrissage.

Une sphère bleu-verdâtre emplissait l’écran de visibilité, c’était la deuxième planète d’un système qui en comportait sept.
Toutes étant habité.

-    Place l’astronef en orbite basse, je voudrais admirer ce monde, un instant.
Je me passai la main sur le visage, je ne m’étais pas rasé depuis mon départ de Eclipsios.
-    Je file au bloc sanitaire m’offrir une cure de rajeunissement.
Deux plus tard, détendu, frais et dispo, je réapparu au poste de pilotage.
Une vue de la planète m’intrigua.
-    Fait un gros plan sur cette région.
L’image d’abord floue devient plus nette. En un endroit la forêt était moins dense.
Une mine d’acier à ciel ouvert faisait son apparition.

-    Repère les coordonnées du site. Dis-je d’une voix enchantée !
Pendant l’heure suivante, cinq autres mines furent détectées.
Un cliquetis d’ordinateur me fit me retourner, et une voix sortit du radio-communicateur.

-    Commandant Gurvan, nous vous avons détecté, nous préparons votre arrivée, le spatioport et à votre disposition.
-    Merci, nous allons atterrir.

L’engin entama sa descente, effectuant une série de révolutions pour compléter sa banque de donnée.
Maintenant, l’appareil approchait du sol dans une zone à fort éclairage.
Gurvan était décontracté, confiant de ces talents de pilote.
En douceur le vaisseau prit contact avec le sol.
Gurvan resta un moment à respirer l’air chargé des mille senteurs de la forêt avoisinante.
Agréable contraste avec l’atmosphère conditionnée et recyclée d’un astronef.

-    Votre arrivée nous honore commandant. Me dit un jeune soldat à l’uniforme impeccable orné de l’écusson des black raiders.
-    Nous avons préparé vos appartements, mais avant le chancelier aimerait vous consulter.
Sous la conduite pressé du jeune soldat, nous ne tardions pas à arriver au palais.
Une bâtisse imposante entourer d’un mur d’une quinzaine de mètre d’où pointait vers plaine des mini-guns.
Dans la cour, des chasseurs en attente d’une éventuelle bataille.
Dans la salle de conférence, une multitude de généraux et de politiciens s’affairaient autour de plusieurs cartes de la galaxie.

-    Commandant Gurvan, enfin vous voila par mis nous.
-    Chancelier, merci de me recevoir. Dis-je dans une posture de salut.

Le vieil homme me dévisagea, il avait un visage étroit, un nez en bec d’aigle des yeux sombres surmontés de sourcils broussailleux.
-    Quelle effervescence, se passe t’il quelque chose de grave ? En jetant un œil sur les tables, visant les cartes d’état major.
-    Non pour l’instant rien de concret, plusieurs planètes aux ordres d’alliances non reconnues par la notre deviennent intéressantes à espionner.
-     J’ai vu que plusieurs mines étaient en fonctions, nous allons bientôt en avoir suffisamment ?
-    Je crois que si nous voulons être puissant par mis les puissants nous n’en auront jamais assez.
-    Et nos recherches deviennent de plus en plus gourmandes.
-    Mais avant de parler de tout cela, je te laisse aller voir ton contingent militaire afin que tu commences à les former.

Le jeune soldat revint se présenter devant moi.
-    Si vous voulez bien me suivre.

 

#2 15-08-2006 01:17:04

gurvan
Ancien Membre

Re: Gurvan

Cette histoire ce passe avant l'arrivée de Gurvan dans p.g
J’espère que ça vous plaira,et suivant vos avis je tenterais une suite .



La masse gigantesque de l’astronef galactique se positionna lentement en orbite autour d’une lune.
C’était un bâtiment prévu uniquement pour la guerre,dans ces soutes, prêt à être engager dans un combat,de multitudes d’armes en tout genres ,glané ça et la de la galaxie,d’où pouvait jaillir une destruction massive.
A plusieurs milliers de kilomètres, une planète ou les mers envahissait deux tiers du globe.
Sur une partie on pouvait, grâce au télescope géant, remarquer un rougeoiement venant de volcans en éruptions.
Sur une autre, plus accueillantes, des terres habitables.
En des temps reculés, d’autres vaisseaux, principalement de colons avait fait des atterrissages pour s’y installer.
D’autre, venant d’un lointain cosmos, n’y avait fait que des escales, mais toujours en déposant des milliers d’hommes et de femmes.
Par petits groupes, ils s’intégrèrent au sein des peuplades, afin d’y apporter leurs connaissances.
Mais la guerre avait stoppé dans son élan, les expéditions et la formation de nouvelles colonies.
Des milliers de vaisseaux ainsi que leurs équipages durent rentrer sur leurs planètes d’origine.
Une guerre de grande envergure, dans laquelle deux puissances s’opposaient pour une domination complète de la galaxie.
Un vaisseau de combat se détacha d’un coté de l’astronef, il s’engagea dans une longue tournée orbitale, dans une invisibilité totale, coupant chaque hémisphère.
Dés que celui-ci eu enfin toutes les données, il retourna dans une zone obscure.
Un chasseur de petite envergure se libera des attaches qui le maintenait a l’abri et plongea dans la couche ionisées de l’atmosphère.

La nuit était déjà très avancer à l’endroit, décider par le haut commandement, ou je devais atterrir.
Je m’arrêtais, protéger par un champ de force,à bonne distance d’une ville aux maisons d’aspect miséreux.
Une communication s’établi entre moi et mon chef de rang.

-    Hornet à Gurvan …. Canal de transmission codé.
Un laps de temps très court s’écoula, puis sortant du communicateur la même voix.
-    Communications accordé. Donnez rapport de situation.
-    Aucune réponse du personnel en place, évacuation impossible dans l’immédiat.
-    Je crains que nous arrivions trop tard pour eux.
-     L’expérience, de la dernière expédition, a du être un échec.

-    Ce n’est pas a nous d’en juger ! Répliqua la voix .passez à l’objectif suivant !
-    EXTERMINATIONS.
-    Dernière consigne, épargnés certains éléments de cette ville, afin qu’ils témoignes de notre efficacité.

Le crépuscule se retirait, les doux rayons d’un soleil jaune firent leurs apparitions, couvrant les plaines de ces lueurs éclatantes.
Le chasseur, toujours en attente au dessus de la ville, quitta son mode d’invisibilité.
Armé d’une ogive d’anti-matière prête à être lancé.
Ma main, au dessus du bouton, tremblait légèrement, quelques gouttes de sueur perlaient sur mon front, il commençait à faire diablement chaud dans cette combinaison.
Les habitants commencèrent à sortir de leur maisons, à la vue de mon vaisseau, il retournèrent cherchez leur famille, et me montrèrent du doigt, des enfants curieux se faisait certainement engueuler de courir vers moi.
Les adultes se massèrent en groupe et s’approchèrent, pour ce placer à ma verticale.
Je lisais, dans leurs yeux l’incompréhension.
Il était temps, je branchais la communication extérieure.

-    Vous avait été condamné par le haut commandement par manque de devoir envers notre patrie.
-    Mais dans sa magnanime indulgence, il vous autorise à quitter la ville dans le temps qui vous est imparti, celui-ci commence, il ne vous reste que deux heures pour quitter les lieux.

Je fermais la communication extérieure pour en ouvrir une autre cette fois codé en direction du haut commandement.
-    De Gurvan à pouvoir central, demande de confirmation pour derniers ordres reçu.

Pour ma première mission au sein de l’armée, j’avais du mal à comprendre, en dessous de moi les gens courraient emportant, dans des chariots ou des véhicules motorisés le peu d’affaires qu’ils pouvaient emmagasinés .
Certains tentaient de me tirer dessus avec leurs armes sommaires.
Au centre de la ville, je voyais des enfants pleurer ayant perdu leurs mères et pères.
L’agitation les paniquait. Certains étaient ramassés aux passages des engins qui fuyaient.
Je repris de la hauteur.
Soudain le grésillement de ma radio, je repris conscience de mon statut, déjà une heure de passé, d’un rapide mouvement, je tournais le bouton de volume, en espérant que cette folie s’arrête et que je ne sois rappelé à bord.

-    De Hornet à Gurvan.
-    Gurvan à l’écoute monsieur.
-    Ordres inchangés, mise a feu dans une heure.
-    Monsieur, si je puis me permettre, peu de cette population va s’en sortir.
-    C’est le but, Gurvan cesser d’avoir cette sympathie pour des gens que vous ne connaissais pas, tenez vous en aux ordres.
-    Fin de communication !

Je relevais la visière de mon casque, pour m’essuyais les yeux, de cette sueur qui me coulait le long du visage, et malgré la chaleur étouffante, des frissons parcourais mon dos, je sentais une sueur froide m’envahir.
Je savais malgré tout, que face à moi ce dressait le berceau de la civilisation qui avait tenté de nous détruire, il y avait bien des décennies auparavant ,comment cette race de dégénérés avait pus causer autant de dégâts ,et pourquoi ?
Mes pensées me ramenèrent des années auparavant ou dans le camp d’entraînement, je vécu par holocoms, la destruction de ma planète, la mort de ma famille !
Une rage monta en moi, je regardais tardivement le chrono et sur le cadran il ne restait que quelques secondes.
La voix de l’ordinateur qui comptait.

-17.18.16.15.
Je relançai le champs de force. -11.10.9. Un coup sur la visière pour la baisser 5.4.3.
Ma main ouvrit le cache de l’armement .1.0. Je regardait dehors une colonne s’éloignait au loin, mais pas assez à mon goût.
Je n’hésitait plus le doigt, appuya fortement sur le bouton.

Une gerbe de feu, sous le ventre du chasseur, jailli comme un trait, le missile traversa le reste de nuages, emportant avec lui, des gouttes de pluie qui s’évaporèrent au contact des tuyères.

Ceux qui ce savaient condamnés virent avant leur mort un déluge de lumière et de feu s’abattant dans un fracas assourdissant sur le toit de leurs masures.
Plusieurs autres bâtiments s’effacèrent, le ciel s’embrasa, des gens qui n’avaient pus fuir se transformèrent en fusion.
Un femme voulu se protéger derrière un rocher du feu vengeur, son corps fut vitrifier seul son ombre resta incruster au rocher.
Je fermais les yeux.

Au même moment, sur un autre continent, le même événement se déroulait.
La radio …..
Enfin le retour.

 

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