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Wolfwood a écrit:
Si vous en faites un, je me verrai obligé d'en poster plusieurs
voila c'est fais :p
Vous pouvez mettre toutes les poésies que vous aimez ou les vôtres
Dernière modification par Knight_killer (17-03-2009 18:21:41)
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Tandis que notre petite Léa,
conta tout ses blabla,
les BOOM, nos boulets,
s'amusaient à compter,
tous les godos,
que buvait piccolo...
OK je sors xD
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Si l'on doit citer des grands poètes, je me vois obliger de vous parler de la charogne qui est un des premiers poèmes que j'ai pu lire de ce cher Baudelaire (je ne compte pas les fables de la fontaine que l'on nous faisait apprendre par coeur à l'époque ^^)
Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme,
Ce beau matin d'été si doux:
Au détour d'un sentier une charogne infâme
Sur un lit semé de cailloux,
Le ventre en l'air, comme une femme lubrique,
Brûlante et suant les poisons,
Ouvrait d'une façon nonchalante et cynique
Son ventre plein d'exhalaisons.
Le soleil rayonnait sur cette pourriture,
Comme afin de la cuire à point,
Et de rendre au centuple à la grande Nature
Tout ce qu'ensemble elle avait joint;
Et le ciel regardait la carcasse superbe
Comme une fleur s'épanouir.
La puanteur était si forte, que sur l'herbe
Vous crûtes vous évanouir.
Les mouches bourdonnaient sur ce ventre putride,
D'où sortaient de noirs bataillons
De larves, qui coulaient comme un épais liquide
Le long de ces vivants haillons.
Tout cela descendait, montait comme une vague
Ou s'élançait en pétillant
On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague,
Vivait en se multipliant.
Et ce monde rendait une étrange musique,
Comme l'eau courante et le vent,
Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique
Agite et tourne dans son van.
Les formes s'effaçaient et n'étaient plus qu'un rêve,
Une ébauche lente à venir
Sur la toile oubliée, et que l'artiste achève
Seulement par le souvenir.
Derrière les rochers une chienne inquiète
Nous regardait d'un oeil fâché,
Epiant le moment de reprendre au squelette
Le morceau qu'elle avait lâché.
- Et pourtant vous serez semblable à cette ordure,
A cette horrible infection,
Etoile de mes yeux, soleil de ma nature,
Vous, mon ange et ma passion!
Oui! telle vous serez, ô la reine des grâces,
Apres les derniers sacrements,
Quand vous irez, sous l'herbe et les floraisons grasses,
Moisir parmi les ossements.
Alors, ô ma beauté! dites à la vermine
Qui vous mangera de baisers,
Que j'ai gardé la forme et l'essence divine
De mes amours décomposés!
Mes poèmes suivront après avoir lu et vu quelques poèmes qui vous ont marqué ou même de votre création
Dernière modification par Wolfwood (17-03-2009 19:08:26)
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je l'ai eu en Bac Blanc...en commentaire. 4h de suite, certain(e)s ont même vomi...
mais quel délice !
allez, j'y vais aussi !
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Au bord de la mer il y a un port,
Au bord de ce port il y a un quai,
Sur ce quai une femme attendait,
Elle attendait jour et nuit son mari mort.
Elle attendait son mari mort en mer,
Un marin comme tant d'autres disparu
Un soir de tempête, un soir de tonnerre,
Un bien triste soir pour pêcher le merlu.
Elle attendait sur les pavés du quai,
Demandant à chaque bateau qui rentrait :
<< Avez-vous vu mon mari mort ? >>
Et elle errait folle dans les rues du port.
Un soir que l'orage empêchait toute sortie en mer,
On la vit depuis l'auberge monter dans un bateau.
Fille de marin, elle réussit bientôt
A prendre le large sous les coups de tonnerre.
Elle prit le large sous les coups de tonnerre,
Et nul ne l'a jamais revue. On dit qu'elle erre
Au fond des océans changée en sirène,
Et qu'elle nage de noyé en noyé, de peine en peine,
Demandant à tous ces corps :
<< Avez-vous vu mon mari mort ? >>
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Une référence pour moi, cet auteur au vécu si lourd, et dont le nom n'évoquera rien pour une majorité en ces lieux, mais il restera au panthéon des écrivains à mes yeux ... Edgar Allan Poe ...
UN RÊVE DANS UN RÊVE
Tiens ! ce baiser sur ton front ! et, à l'heure où je te quitte, oui, bien haut, que je te l'avoue : tu n'as pas tort, toi qui juges que mes jours ont été un rêve ; et si l'espoir s'est enfui en une nuit ou en un jour - dans une vision ou aucune, n'en e st-il pour cela pas moins PASSÉ ? Tout ce que nous voyons ou paraissons, n'est qu'un rêve dans un rêve.
Je reste en la rumeur d'un rivage par le flot tourmenté et tiens dans la main des grains du sable d'or - bien peu ! encore comme ils glissent à travers mes doigts à l'abîme, pendant- que je pleure - pendant que pleure ! O Dieu ! ne puis-je les serrer d'une étreinte plus sûre ? O Dieu ! ne puis-je en sauver un de la vague impitoyable ? TOUT ce que nous voyons ou paraissons, n'est-il qu'un rêve dans un rêve ?
Pour notre compagnon Pic-al-colo :
Des gémissements dans la brume de la nuit,
Une créature verte et informe rampait,
Dans le caniveau, totalement enivrée,
Son corps meurtri laissant apparaitre sans vie ...
Etait-ce un monstre obscur de l'au-delà ?
OU encore un simple animal du ruisseau ?
Non, il s'agit de notre ami Piccolo,
Que sa forte cuite a mis à mal et bas ...
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Ahahah, je crois que je peux faire les mêmes commentaires que tum'as fait -_-"
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Ce sujet serai-t-il tombé en désuétude ?!
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Non il attendait que certaines personnes se réveillent pour que d'autres posts
Je vous avais promis un de mes nombreux poèmes ou oraisons. En voici un:
Que j'aimerai être avec toi a chaque instant
Que la vie pourra me donner dès cet instant
Où j'arriverai a te demander ton coeur
Où j'arriverai a lui demander sans peur.
Comme moi tu imagines de somptueux voyages
Admirant la vie, la beauté du paysage
Sentant l'air caresser tes longs et doux cheveux
Et nous nous regardons, avec de grands sourires
Nos deux beaux visages éperdument amoureux.
Mais malgré les plus grandes sueurs de mon coeur
Je viens ici pour te dévoiler une ardeur
Celle d'une flamme qui brule sans limite
Celle de l'amour qui est notre plus grand mythe.
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Wolfwood a écrit:
Non il attendait que certaines personnes se réveillent pour que d'autres posts
Je vous avais promis un de mes nombreux poèmes ou oraisons. En voici un:
Que j'aimerai être avec toi a chaque instant
Que la vie pourra me donner dès cet instant
Où j'arriverai a te demander ton coeur
Où j'arriverai a lui demander sans peur.
Comme moi tu imagines de somptueux voyages
Admirant la vie, la beauté du paysage
Sentant l'air caresser tes longs et doux cheveux
Et nous nous regardons, avec de grands sourires
Nos deux beaux visages éperdument amoureux.
Mais malgré les plus grandes sueurs de mon coeur
Je viens ici pour te dévoiler une ardeur
Celle d'une flamme qui brule sans limite
Celle de l'amour qui est notre plus grand mythe.
*applaudis* ^^
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J'applaudis également
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Quelle élégance et quelle grâce ^^ magnifique
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salut mami,
toi a qui les rides vont si bien,
qui est si gentille,
et si corbé,
toi que j'aime plus que rien au monde,
avec ta coiffure blonde.
Je t'aime mami!!!!!!!!!!
PS:ton droit venu de mon imagination
Dernière modification par ptitcul33 (12-04-2009 11:35:29)
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salut clara et tes cheveux gras,
tes lunnettes ma fait lever [censuré]
tes bouton te font faux bon.
Edit Nikita : avertissement pour langage sexiste
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Qui peut prétendre me connaître, sans se contenter du paraître...
Image toute faite ou projection...
Qui peut prétendre me comprendre, quand il faut de tout se défendre...
passé les on-dit, cassé la glace et gratté le vernis en surface...
je suis comme je suis, J'aime comme j'aime même si j'en paie le prix...
Je rêve comme je rêve, plutôt mal que bien, parfois même un rien...
je suis comme je suis, en tout cas je n'ai la prétention de rien
Il est craquant ^^
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Allez un autre poème de moi même ^^
Un soleil rouge se couche là bas au fond
Tandis que je marche sur cet énorme pont.
Depuis la falaise, il ne fait que tanguer.
Je n'ai pas l'envie mais je suis comme attiré,
Lier à ce pont qui m'oblige à traverser
Cette route que l'on m'a librement tracé.
Je marche dans le soleil, dans la neige, dans la pluie
Dans tout ce qui fait du ciel, l'espace infini
D'un chemin qui n'cessera d'être déchiré
Comme un combat sanglant de l'ombre et la clarté.
M'accrochant à la corde fébrile du pont
Regardant en bas, voyant des lames de fond
Elle cherche à faucher ma seule et unique corde
Tentant de déraciner ma vie a cet orbe.
Ce soleil rouge, je ne l'apercevrai plus.
Marcher sur ce pont, je ne pourrai plus non plus
Car sur ce pont, après de durs labeurs
A essayer de subsister malgré mes erreurs
Le fil tendu fut humainement brisé
Laissant entrainer, ne connaissant la peur
Un inconnu, tombant dans les profondeurs.
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la cet vraiment la cl-as cet pas mal
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